salut blanchette!
quand la victime est persécutée dans plusieurs pays, il faut bien s'attacher à prouver que c'est dans son pays d'origine où celui où elle est établie qu'elle a des risques d'exploitations. l'exploitation dans les autres pays ne fait que corroborer la situation d'exploitation, mais si elle peut être protégée dans son pays d'origine, il ne faut pas qu'elle demande asile. dans ce cas de figure, mieux vaut invoquer la protection au titre de la coopération policière (voir l'article du ceseda): la personne qui veut se sortir de sa situation d'exploitation peut avoir une carte de séjour temporaire si elle accepte de dénoncer son exploiteur... une démarche aussi difficile que la demande d'asile...
ensuite, concernant les pays ou la prostitution est réglementée(pays bas) ou autorisée (france), seule la prostitution sans exploitation et traite peut faire l'objet d'un recours pour une protection. en effet, si la personne est prostituée sans contrainte (même si cela est à discuter....) elle n'aurait aucun motif pour se réclamer d'une quelconque protection étatique. de plus, il faut aussi rappeler qu'on parle de traite des êtres humains, seule la prostitution ne caractérise pas la qualification de la traite des êtres humains. pour qualifier la traite, il faut un recrutement, un transfert et l'exploitation.
j'espère que vous m'avez comprise! sinon, je reste disponible à vos questions.