Non je n'ai pas honte de ce qui s'est passé au large de Lampedusa et des côtes maltaises.
Je n'ai pas honte car les responsables de ces drames ne sont pas les européens qui protègent légitimement leurs frontières mais les dirigeants arabes et africains, souvent des dictateurs, qui sont plus occupés à se remplir les poches au détriment de leurs peuples et à s'entretuer pour des questions ethniques ou religieuses qu'à développer l'économie de leur pays.
Je n'ai pas honte car il appartient à tous ces peuples malheureux de prendre leur destin en main et, si nécessaire, de renverser les pouvoirs en place pour instaurer la démocratie. La France a bien fait sa révolution il y a plus de deux siècles ; pourquoi ne font-ils pas la leur ?
Je n'ai pas honte car l'Europe, première destination des migrants dans le monde, a, depuis des années accueilli d'innombrables migrants, pour la plupart des immigrés économiques qui détournent les lois sur l'asile et profitent ainsi de notre générosité. Les taux de rejet des demandes d'asile en Europe et en France (environ 75 %) sont éloquents.
Je n'ai pas honte et je suis même fier de nos démocraties qui appliquent ainsi depuis des décennies leurs valeurs humanistes et se sont montrées extraordinairement généreuses, et même bien trop généreuses, dans l'aide à l'intégration de ces immigrés dont beaucoup ont le plus grand mal à s'intégrer dans nos sociétés.
En revanche, j'ai honte que nos indignés fassent semblant de ne pas voir que de nombreux pays européens font face à des difficultés économiques majeures qui les empêchent de continuer à ouvrir grand leurs portes aux centaines de milliers de migrants qui se présentent.
J'ai honte pour tous ces esprits bien-pensants qui font semblant d'ignorer que des dizaines de millions souhaitent les imiter, qui cherchent sans cesse à culpabiliser le citoyen européen et exacerbent ainsi les communautarismes en Europe et, du même coup, le rejet de l'étranger, l'islamophobie et la montée de l'extrême droite en Europe.